TOUR DU MOUDANG A LA CON
Publié le 26 août 2024 par Catherine CHAUVIN
TOUT EST DANS LE TITRE
Allez à mon tour de vous raconter notre épopée ! Tout commence un soir de pleine lune (sans déconner en plus). Réunion des forces vives chez Steph : Clarisse, Cécé, steph et moi on a pour plan de dormir à l'appart' des Orieux. Du coup on expédié notre Guigui national chez les Guillou. Et là ça commence : du stress, du sac pas fait, des affaires qu'on ne retrouve pas, le calcul des heures qu'ils restent à dormir en sachant qu'il faudrait s'endormir instantanément, le clic-clac qu'on déplie, Clarisse qui se couche et qui finit les 4 fers en l'air parce que le clic-clac est un peu foireux...
Réveil : 3h30. Petit dèj qui passe moyen (en même temps c'est pas une heure). Départ de l'appart' 4h30 dansle speed, Cécé a qui il manque toujours un truc. Attendue à 4h45 au départ par les gars. On se presse. Clarisse se fait une cheville. Ca part mal, ça stresse. Cécé qui a oublié un truc. On se sépare en 2, on se speed.
Et ce départ à 5h00 où le speaker t'annonce que tu part sur une des courses pour enfants du GRP... il n'a pas dû souvent envoyer ses gosses à la frontales dans la montagne le con !
Départ ! on est nombreux, on bouchonnne pour passer sur le pont et puis le village. Et là je me dit (grosse maline que je suis) je coupe la lampe et je profite de l'éclairage public...économie de batteries. On monte, les frontale s'étirent, tout le monde a un pseudo plan avec son pote pour s'en sortir sans trop de mal (non mais quand tu les écoutes -_-).... ça se fait bien jusqu'on pont du Moudang où ils ont avancé le ravito et la barrirèe horaire. Du coup, ça fout le bordel, on ne sait pas trop comment on est et si ça passe au prochain. Il est tôt et j'ai du mal avec le ravito soupe/charcut'/fromage/tuc.... je me force. Je retrouve les filles que j'avais perdu au départ.
On repart. Montée aux Granges. Je suis avec Clarisse, on a perdu Cécé et Stéph. Cécé nous rejoint et on a réellement perdu Steph. La montée se fait bien : pas technique, large ça gère. Je sais que ça se gâte après les granges .... Pas loupé : les moutons on bouffé le chemin : étroit, racines, touffes d'herbes sans rien en desus (grosso merdo, tu marches dessus, tu te casses la gueule) et puis ça monte dur. Et ça monte dur jusqu'au colde Bataillance. Le lac d'Echampy c'est rien, tu n'y restes faut monter au col. Ca commence à piquer et ma Clarisse qui a mal à sa patte. Cécé nous double et nous attend au col... et puis ça descend.
Bielsa : ravito. on arrive toutes les trois et notre fan club est là : copains, conjoints, enfants (même ceux des autres t'es content de les voir). Mais faut pas trainer...25km.. on n'a pas fini, la barrière est short. Je repars avec Cécé et ma Clarisse attend Steph mais on sait déjà que c'est pas raissonnable de repartir avec cette cheville. Courageusement elle arrête mais je ne le saurai que plus tard...
on remonte à Port Vieux... et là c'est le coup dur pour moi. Cécé trace mais c'est pas grave, je ne peux pas aller plus vite. Je vois des mecs dans le dur aussi... on essaie de s'accrocher mais là un gars me dit "non mais je pense que je vais faire demi-tour", l'autre "non mais c'est trop dur"... un bon coup de tirage vers la bas, exactement ce qu'il me fallait ...GGGrrr. Changement de plan : je monte balise par balise doucement mais sûrement et je finis par raccrocher 2 nanas qui montent à tout petit rythme mais surement. La vue en haut est superbe mais on s'aperçoit qu'il reste une "petite montée" re-GGGrrrrr
Puis resdescente dans cette vallée profonde et interminable... arrivée dans le fond, c'est plat, long, long, droit, long, long puis descente encore. Je suis des gars et ça passe... lil fait chaud, je mouille mon tour de cou dans la rivière parce que ça cogne. La barrière, bah à ce niveau je m'en fous.... ça passe tant mieux sinon bah tant pis et j'aurai trouvé ma limite. Mais au détour d'une sortie de chemin pourri, je vois La team-tout-sec que j'avais pas encore baptisé comme ça : Hugo (une latance de 5s pour le reconnaitre), ses filles et Nadège. c'est cool, ça fait du bien et en plus ils ont de l'eau ! Et la ravito qui est encore loin.
Un petit chemin puis on arrive en forêt et .... pas âme qui vive... mais des balises...je continue. j'arrive à une route et la le gars me fait traverser et me dit c'est en haut du chemin ... Putain, ça monte, il fait chaud et même la fraicheur du chemin n'est pas suffisante. Encore un mec qui craque à mes pieds. Sa femme le prend en charge. Et d'un coup en haut, la team Chauvin et on rejoint Guigui puis le ravito et toute la team fan club. Je vois Clarisse sur son tabouret, Cécé qui était sensée repartir quand j'arrivais. 40 km de faits.
Il fait chaud, c'est dur, j'en ai déjà marre le ravito ne me tente toujours pas ...je refais la plein d'eau, je mange peu et je vois notre Cécé nationale qui se promène dans le ravito...20min qu'elle est là... elle cherche son binome qui est K.O. Elle repart avant moi.
Finalement je repars aussi mais je me retrouve à montée la route qui va au Lac de l'Oule (bitume+chaleur+deprime = pas bon ménage). Mes orteils ont cogné : je dechausse et enlève les protections qui font plus de mal que de bien. Je rechausse, je m'arrete à l'ombren, repars et ainsi de suite. Puis les balises quittent le bitume pour une putain de montée de sa mère en plein soleil. Je fais une pause avant d'attaquer en discutant avec un gars qui venait d'abandonner...
Ca monte dur et chaud... je m'arrête à l'ombre manger un truc et là ma Steph qui arrive.... Et ben, une Steph et ça repart ! on est monté pas vite mais surement et on a atteint ce putain de ravito de Merlans. Je passerai sous silence le gros con qui nous a annoncé le ravito à 300m et qui en fait était encore à 1h de marche...
A Merlans, pas beaucoup de temps mais ça passe... et une fois repartie on sait qu'on va terminer... puis dans la descente on sait que ce sera dans les temps mais j'ai très mal au dos à cause de ma tendinite à l'épaule. Courir est compliqué parce que j'ai le genou droit qui grince en secente et la fesse droite qui se gripe en montée. Steph trottine et je suis en marchant aussi vite que je peux avec mes orteils défoncés...C'est long d'arriver à Vignec, très long et on sait qu'on va ressortir la frontale...
Soulan : Surprise, Guigui est là avec François, puis la team jéjé plus loin. Je retrouve un confrère de galère qui nous raconte comment il est arrivé là (lui, faut vraiment qu'il change de potes, ces batards avaient fini à 17h30), les allus, ce qu'il a préféré sur les ravitos puis on le sème ....
Et enfin, Laurent qui nous fait la surprise à Vignec et qui court avec nous... et l'arrivée, avec Cécé qui nous attend et qui recourt avec nous pour arriver (je ne sais pas à quoi elle tourne, mais c'est de la bonne !). La FIN!
Mention spéciale aux marmottes, aux vaches aux regards de tueuses, A NOTRE FAN CLUB, au bénévole qui m'a filé le bac d'eau froide pour mes pieds à l'arrivée. 2 jours à faire notre tour le FAN CLUB à hauteur des compétences de chacun mais c'est tout aussi crevant.