GRC version 40 km
Publié le 28 octobre 2024 par Catherine CHAUVIN
GRC version 40 km
Il était une fois, des gens qui avaient décidé d'aller courir à Carcassonne....
Nous avons échoué dans un gite somme toute spacieux mais...rustique et aménagé par BOB le bricoleur... ambiance insectes et fils électriques qui pendouillent... bon si tu ne mets pas les doigts dans la prise, ça se passe...
De manière tout à fait idiote, j'ai accepté de partager ma chambre avec Clarisse, à l'étage du lit superposé de la chambre de l'étage... comme tu l'as deviné, je paierai chèrement cette ascension plus tard...
Vendredi matin, après l'explication de Guigui du plan d'action précis de la veille à base de haribo et de tablettes de chocolats pour la gestion des véhicules, j'ai enfilé mon costume de suporter pour la journée. J'aime bien, on est aussi impatient que les coureurs de se retrouver aux ravitos, on est aussi rac que les barrières horaires ... C'est vrai sport que d'encourager les potes.. Suivi de notre super-héro-Rémi, départ de notre piplette-nationale, sortie de drapeaux et tout et tout. Malheureusement, le 25km est un peu court pour suivre les gens dessus mais au moins nous étions à l'arrivée et quelle arrivée ! Elodie finisher 1 ! on a même réussi à caser un cassoulet dans la journée, le plat idéal avant la course du lendemain, évidemment.
Pour ma part, ayant un pied dans le sac, je n'étais même pas sure de prendre le départ jusqu'au matin même...Autant dire qu'en termes d'absence de pression, on était au paroxysme ! J'ai prévenu que j'étais susceptible d'appeler le taxi R4F à tous les ravitos et ce, dès le km 6 ... 2 semaines sans courir, un pied qui ne déroule pas et pour finir, le matin même une bonne goutte au nez qui se déclare... les conditions étaient quand même bien réunies pour que ça merde.
Et ben finalement, avec ma Steph, on a avancé tranquille, de ravitos en ravitos, batons à la main et boue à la chaussure. Je pense que j'ai bien usé mes dents à force de les serrer mais c'est quand même passé : la boue gluante collante, le brouillard, les talus à monter avec la corde, sans la corde, à descendre avec la corde et sans la corde, les glissades... mais une entraide comme rarement vue sur un trail. Tous dans le même bourbier, ça rapproche...Propulsion manuelle du popotin (hein Clarisse ?!), prêt de batons, assistance au franchissement d'obstacle... ça c'est chouette. Peu de pause mais tout le long à tatasser avec Steph. Les ravitos aussi, trop bien, j'ai tapé dans toutes les gamelles... la faim sur le monde ^^
La météo a rendu le trail physiquement très exigeant selon mon analyse des courbatures du lendemain.
Evidemment, on a pris des km en bonus, mais c'était prévisible (Evidemment qu'on ne cache pas un ravito en pleine forêt, on était près d'un terrain militaire, pas à côté de chez Blanche-Neige ! Donc +ou- 3/4 km le ravito, ça fait +ou- 3/4 km l'arrivée).
Je rejoins Guillaume sur le passage anonyme dans la cité médievale... à tel point qu'avec Steph on faillit emboutir une petite soeur ! (imaginel'incident diplomatico-religieux)
Sans aucune pression, aucune attente, peu d'investissement perso en termes de prépa (on va pas se mentir, j'ai pas glandé grand chose depuis les Pyrénées), c'est passé. Quand tu n'as déjà pas envisagé de terminer, autant te dire que t'es basiquement content de passer la ligne.
Effectivement, la météo a rendu le trail pas kiffant mais l'humain a encore de bon côté, c'est bien de pouvoir le constater ;-)
Par contre, vous n'allez pas me voir pendant quelques temps, il faut que je paie mon tribu à mon petit corps maintenant ^^